A sa grande surprise, en arrivant au travail, déposant son sac sur sa chaise, prête à répondre aux lecteurs, Arizona avait été arrêté net avant de poser ses fesses sur la chaise. Ses mains qui étaient posées sur chaque accoudoir, ses fesses à quelques centimètres de la chaise, elle n’avait pas pu aller plus loin car son patron venait de l’interpeller. « Inutile de vous asseoir, aujourd’hui, grosse promotion vous allez couvrir un évènement important, j’veux tous les détails et puis peut-être qu’on pourra revoir mon statut et votre salaire. » Le mot salaire n’avait fait qu’un tour dans la tête de la jolie brune, qui disait plus gros salaire signifiait plus grand appartement avant toute chose. « Soyez sur votre trente et un, faîtes vous remarquer et tout sera parfait ! » Sur ces quelques mots, il tournait les talons pour quitter la pièce. Reprenant ses affaires, Arizona quittait son bureau pour rentrer chez elle, ce soir elle devait être la plus belle, non pas pour aller danser, mais pour couvrir ce foutu gala. Une fois chez elle, elle était passée sous la douche, avait enfilé sa plus belle robe rouge, longue mais tout de même décolleté, car il fallait qu’elle se fasse remarquer. Elle prit une petite pochette noir, dans laquelle elle glissait un petit bloc note, un stylo et un microphone, ça peut toujours servir. Même si, il était vrai, elle ne savait absolument pas ce qu’elle devait rapporter à son boss le lendemain, mais le principal c’est d’y participer. Rendez vous donc au Staples Center, devant cet immeuble, Arizona était reste statique pendant quelques instants, avant de s’avancer, de montrer son badge afin de pouvoir rentrer. Elle ne se sentait pas dans son élément, elle ne se sentait pas du tout dans son élément en fait. Toutes ces personnes autour d’elle, toutes plus hautaines les unes que les autres. ‘On a refait la piscine, chauffante maintenant. ‘ ‘Mon mari a bousillé la Porsche qu’on a acheté hier. ‘ Quelle vie pas facile ne pouvait s’empêcher de penser Arizona. La seule chose qui la préoccupait à la fin du mois c’était de savoir si elle pourrait payer son loyer. Tout le monde ne vivait pas dans le même monde c’était certain. Elle était entrée dans cette immense salle, admirant chaque parcelle, un endroit où elle n’était jamais venue, et elle appréciait réellement ce moment. Cependant elle ne voulait pas qu’on remarque qu’elle n’était pas de ce milieu, c’est pour cela qu’elle s’était rapidement approchée du bar, s’accoudant à ce dernier, car oui le bar c’est le lieu le plus sur dans ce genre d’endroit. Et puis si jamais elle s’ennuyait à mourir, elle aurait toujours des boissons pour lui tenir compagnie. Prête à dégainer son bloc note et son stylo, c’était en quelques sortes ces armes, et ce genre d’armes ça pouvait faire plus de dégâts qu’autre chose. Elle devait rapporter des ragots, du moins c’est ce qu’elle aurait voulu, elle devait surement rapporter des choses plus importantes au goût de son patron, mais il est clair que la soirée n’allait pas se passer comme elle l’aurait imaginé.
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Sujet: Re: walk away ∞ damon Dim 15 Mai - 16:58
Arizona & Damon Walk Awaymise en page par .Stay Away
J’étais dans une colère noire et le pire qui pouvait arriver dans ce genre de moment s’était malheureusement produit : j’avais mis la main sur une batte de baseball et j’étais en train de défoncer littéralement mon bureau, envoyant des coups de batte dans la télé, dans l’ordinateur, sur le téléphone, dans la baie vitrée, sur les meubles, partout ! Sur tout ce qui pouvait se casser, exploser ou bien encore se faire défoncer ! Et franchement, ça me faisait du bien. Mais comme à chaque fois que ça m’arrivait, mes hommes de mains évitaient soigneusement de venir me voir, même pour les choses les plus compliquées. Et comme depuis que je suis le patron de la famille, et accessoirement le dieu de cette ville et presque de l’Etat de Californie tout entier et même des Etats-Unis, eh bien je piquais ma petite crise en moyenne une fois par mois, voire deux quand j’étais en forme. Je soupire doucement alors que je me rends compte que je n’ai plus rien du tout à détruire dans mon bureau et je regarde autour de moi avant de me stopper en laissant tomber la batte de baseball. Je m’approche de mon bar ou j’ai juste laissé une carafe en cristal pleine d’un Cognac à 12 000 dollars la bouteille et je me sers pour boire une longue gorgée qui me calme tranquillement. Dire que tout cela c’était partit d’une chose futile, un mail me demandant de participer à une soirée de charité. J’en avais vraiment plein le cul de ces mondanités et ça me gonflait bien ! Je n’étais pas un homme de soirées, j’étais un putain de tueur à gages, j’aimais le sang et pas les nœuds papillons. Je finis par vider la fin de mon verre et je quitte mon bureau afin d’aller me prendre une douche et finalement aller me préparer calmement pour la soirée. Je suis d’ores et déjà en retard et je m’en fous, je suis chez moi partout à Los Angeles et je fais ce que je veux ! Je finis par monter dans ma limousine et quand j’arrive c’est l’effervescence ! Tout le monde veut me dire bonjour, me serrer la main et autre et je commence à lâcher des sourires forcés et des poignées de mains viriles… Ca me gonfle et dès que j’en ai l’occasion je m’éclipse du côté du bar pour commander un Vodka – Martini au shaker et pas à la cuillère comme James Bond et je soupire en détournant doucement les yeux. Je me fais tellement chier dans ce genre de soirée que ça me casse les burnes ! J’attrape mon verre et je le vide cul sec avant de prendre la pique et je croque mes olives calmement en regardant autour de moi et je vois une brunette à ma droite qui semble avoir le cul serré.
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Sujet: Re: walk away ∞ damon Lun 16 Mai - 0:39
❝Walk away.❞ Damon & Arizona
Toute cette foule, cette horde de personne, ça donnait la nausée à Arizona. Et puis fallait voir les phénomènes qu’on trouvait là bas. La grande gigasse là bas avec son caniche sur la tête, ah non pardon, c’est une coiffure avec un chapeau étonnant. Le vieux là bas, on dirait qu’il a mis son nœud papillon à l’envers et reluque le cul de chaque petite minette qui passe, pervers et dégueulasse. Bref, la soirée s’annonçait effectivement très longue. Arizona se tournait vers le barman, faisant un signe de tête pour le faire venir « Whisky, sans glaçon. » avait-elle lancé une fois à sa portée. Le barman s’exécutait alors que la jeune femme attendait patiemment, et impatiemment que ce gala se termine et qu’elle puisse rentrer chez elle, retirer ses satanées chaussures qui lui lacéraient le pied. Mais qu’elle stupide idée d’être venue ici, juste pour avoir une promotion. Enfin, Arizona ne pouvait s’empêcher d’imaginer dans quelle sorte d’appartement elle pourrait vivre si jamais son patron tenait parole. Il ne fallait pas crier victoire trop vite, car elle ignorait encore ce qu’elle faisait là, et ce n’était pas en restant debout, tel un piquet à côté du bar qu’elle allait trouver la raison de sa venue. Il fallait qu’elle bouge, qu’elle rencontre les gens, qu’elle leur parle, qu’elle s’intéresse à leurs vies, et elles étaient loin d’être intéressantes. Son verre servi, Arizona l’avala d’un trait, faut être en forme pour affronter ses vipères. Elle senti un regard insistant sur elle, elle détourna les yeux quelques instants pour savoir si c’était son imagination qui lui jouait des tours ou si c’était réellement quelqu’un qui la reluquait. Bah voyons, surtout faut pas se gêner. Arizona soupira en voyant le jeune homme qui la regardait de haut en bas, mais elle n’était pas du genre à affronter le grand méchant loup. Il est vrai que sa tête lui était familière, mais ensuite pour mettre un nom dessus, il ne fallait pas lui en demander trop non plus. Elle fit alors signe au serveur de lui servir à nouveau un verre, en quelques secondes il était là. Elle attrapa son verre, et encore une fois en une seule gorgée, c’était plié. Elle finit par poser son verre brutalement sur le comptoir, s’adressant cette fois ci au jeune homme. « Bon ! » Puis elle prit une grande inspiration avant d’enchainer « C’est quoi le problème ? Vous trouvez que j’ai pas ma place ici, tant mieux, parce que moi non plus ! J’veux juste rentrer chez moi plutôt que de regarder ces pétasses s’apitoyaient sur le sort parce qu’elles se sont cassées l’ongle alors qu’elles sortaient tout juste de la manucure. » Elle soupira, passant une main dans ses cheveux « J’sais pas qui vous êtes, ‘fin votre tête me dit quelque chose, mais votre nom j’m’en tape, si vous avez un speech à deux balles à faire, lancez-vous, j’rentrerais peut-être plus tôt chez moi. » Oui, Arizona ne tenait pas l’alcool, depuis qu’elle s’était remise sur le droit chemin, elle évitait l’alcool et la drogue, mais pour ce soir, elle pouvait bien faire une exception. Mais c’était peut-être l’exception de trop.
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Sujet: Re: walk away ∞ damon Sam 4 Juin - 12:01
Arizona & Damon Walk Awaymise en page par .Stay Away
Je détourne les yeux de cette brune volcanique pour prendre mon téléphone et j’envoie un sms à un de mes hommes pour qu’il s’arrange pour que mon bureau soit réparer quand je serais rentré… en général, ils y arrivaient bien et depuis le temps, ils commençaient à avoir l’habitude de s’occuper de ces problèmes-là. Je soupire doucement en reposant mon téléphone dans ma poche et je vide le verre d’une traite en reportant mon regard sur la nana coincée qui est à côté de moi. J’ai le sentiment qu’on picole à la même vitesse, que l’on s’emmerde tous les deux tout autant et surtout que le serveur n’arrive pas à faire autre chose qu’à remplir à nouveau sans arrêt nos deux verres. Et je la vois vider son verre d’une nouvelle traite et je prends mon verre calmement pour la suivre quand elle se tourne vers moi pour commencer à s’exciter toute seule comme une grande… Putain, je devrais lui offrir une batte de baseball, elle en avait besoin j’ai le sentiment. Je me contente de la fixer alors qu’elle palabre sur un ton très agressif. Est-il utile de préciser que j’ai déjà tué pour deux fois moins que ça ? Hum… sans doute pas ! J’ouvre la bouche quand je pense qu’elle a fini mais elle repart de plus belle, disant que ma tête lui disait quelque chose mais qu’elle s’en foutait royalement de qui j’étais. Mon humeur était déjà massacrante, elle risquait surtout de l’empirer alors quand elle avait fini de jouer les femmes fortes à deux balles, je me contente de la toiser du regard avant de vider mon verre calmement et je le repose, avalant calmement le liquide délicieusement ambré alors que je soupire en posant mon verre calmement et je repose le regard sur elle avec un calme qui ne me ressemble pas. Si nous n’avions pas été en public, ma réaction aurait été toute autre. Mon regard parcourt la jeune femme de haut en bas, détaillant légèrement les charmes que son corps pourrait offrir et je me surprends à me dire que l’enfermer dans un bordel glauque à la frontière mexicaine pendant une petite semaine avec une petite cinquantaine de clients par jour lui apprendrait le respect et surtout à fermer sa grande gueule ! Mais bon, je dois me montrer civiliser, généralement, le simple fait de me présenter suffisait à calmer des ardeurs. Elle venait juste d’engueuler sans la moindre raison le mec le plus puissant de cette ville, elle devrait se montrer beaucoup plus prudente. C’était bien de se la jouer « j’ai du caractère » mais il ne fallait pas confondre caractère et connerie ! Et là, c’était très con de sa part de s’en prendre à quelqu’un comme ça dans une soirée pareille… Si elle était mal baisée, ce n’était pas mon problème ! Je la regarde et j’arrive même à esquisser un petit sourire amusé.
Je suis Damon Corleone… et pour être tout à fais franc avec vous, moi aussi je me fais royalement chier ici !
Une interview du dieu de Los Angeles, voilà quelque chose qui pourrait booster sa carrière et laisser son patron tomber sur le cul non?
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Sujet: Re: walk away ∞ damon Dim 5 Juin - 20:51
❝Walk away.❞ Damon & Arizona
Certes elle avait plus au moins accepté la proposition de son patron, afin de pouvoir booster sa carrière, avoir un nouvel élan dans la vie, peut-être même pouvoir se sortir de cette merde. De ses dettes, de l’argent qu’elle devait à lui ou lui, du merdier dans lequel elle vivait. Le fait de devoir compter chaque dépense était trop pour elle. Alors oui, elle visait cette augmentation, elle avait espoir qu’elle puisse tomber dans sa poche, puis on dit bien que l’espoir fait vivre. Donc elle se devait de subir en silence cette soirée, de supporter chaque personne, chaque caractère, et ce n’était pas facile étant donné son propre caractère. Et elle était montée sur ses grands chevaux toute seule, sans crier gare, sa patience avait atteint ses limites et c’était bien dommage, elle qui essayait de faire bonne figure depuis le début de la soirée. Il fallait surtout souligner que depuis qu’elle avait arrêté de boire, qu’elle tentait d’avoir une vie saine, elle ne supportait plus vraiment l’alcool, mais justement avec la quantité d’alcool qu’elle venait de boire, elle était encore plus franche que prévu. Elle avait perdu son sang froid sachant que le beau brun n’avait fait que la reluquer depuis ces cinq dernières minutes, comme ci il sentait qu’elle n’était pas de ce monde, qu’elle appartenait plus au sous sol qu’au dernier étage. Et c’était un peu le cas. Alors qu’elle venait de lui balancer son speech, sans prendre le temps de lui laisser en placer une, elle était loin d’imaginer à qui elle était en train de s’adresser, même si elle savait qu’il y aurait sûrement des personnes importantes ce soir, mais pas importante comme ça. Quand il finit par lâcher une phrase, il se présenta, c’est alors qu’elle regrettait son petit discours, enfin pas le discours, mais la personne à qui elle venait de le livrer. « Je hum … » Une issue de secours ? Des ninjas qui attaquent ? Non vraiment, personne pour la sortir de là ? Bien qu’Arizona était le genre de fille très fière, qui n’avait pas sa langue dans sa poche, elle savait quand la limite était franchie et quand il fallait battre en retrait pour éviter de s’attirer trop de problème, et la limite était franchie et elle se devait de partir en courant. Au vu des talons qu’elle portait, cette option était inenvisageable. « Je maintiens ce que j’ai dit hein.. Ne croyez pas que je suis hyper impressionnée parce que je me retrouve face au grand méchant loup de LA. » Elle haussa les épaules, l’air de rien « Non rien du tout, ça me fait absolument rien ! » Sauf qu’en quelques secondes, il pouvait, non pas ruiner sa carrière, mais carrément sa vie entière. « Bon, un petit verre et on oublie cette histoire ? C’est mieux j’pense ! » Sage décision pour la jolie brune. Il fallait qu’elle calme le jeu et c’était un début.
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Sujet: Re: walk away ∞ damon Dim 5 Juin - 22:43
Arizona & Damon Walk Awaymise en page par .Stay Away
Bon d’accord, je devais bien admettre que j’avais l’habitude de me faire engueuler et taper sur les doigts. Déjà en étant tout petit je me faisais souvent engueuler parce que je ne parvenais pas à passer une heure sans faire la moindre bêtise… Ensuite à l’école, j’étais plutôt le genre cancre et du coup, les professeurs me grondaient souvent en primaire ou bien me foutaient des putains d’heures de colle au collège ainsi qu’au lycée. Et puis quand il avait pris les rênes de la famille, c’était mon frère qui m’engueulait parce que mes méthodes de tueur à gages étaient soit disant trop brutales… Monsieur avait fait Harvard alors Monsieur voulait devenir un gangster propre ! Je soupire doucement et je me pince les lèvres. La police aussi passait le plus clair de son temps à me traiter de criminel et à essayer de me faire tomber et depuis que j’étais le parrain suprême de la Cosa Nostra, eh bien j’étais engueulé par mes gardes parce que j’avais un caractère de merde… à croire que je n’étais pas le chef. Je soupire doucement en la regardant doucement et je papillonne légèrement des yeux parce que là, c’était tout simplement une grande première que même les flics ne m’avaient jamais fait : m’engueuler sans la moindre raison. Je soupire calmement avant de détourner mes yeux et je finis par esquisser un petit sourire amusé quand elle reprend la parole et finalement je roule des yeux quand elle parle de moi comme étant un grand méchant loup… Décidément, je ne sais pas qui est cette jeune femme ni même ce qu’elle fout ici mais une chose est sure et certaine, c’est qu’elle ne sait pas tenir sa langue et qu’elle sort un nombre de connerie simplement impressionnant au kilomètre carré. Je soupire doucement alors que mon regard se tourne à nouveau vers elle et je fronce les sourcils.
Je ne suis pas un grand méchant loup… je suis un citoyen de Los Angeles respectable comme vous, à la seule différence que moi, en prime, je peux me montrer respectueux !
Ajoutez à mes paroles un petit sourire bien narquois à souhait et vous aurez ainsi la combinaison gagnante du foutage de gueule. Non mais sérieusement… elle se prenait pour qui hein ? Me traiter comme ça… La plupart des flics de Los Angeles me disaient bonjour quand ils me croisaient dans la rue et c’était cette conne qui osait me traiter de criminel ? Même si j’en étais un, j’en avais plus fais pour Los Angeles que quiconque et j’avais gagné quand même le droit à un minimum de respect ! Depuis plus de cinquante ans, les mafias de tous les pays du monde se faisaient la guerre pour cette ville à cause notamment de la richesse des terres et de ses habitants… Je me pince doucement les lèvres en essayant de me calmer quand elle me propose finalement un verre et je soupire enfin.
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Dim 15 Mai - 16:27
J’étais dans une colère noire et le pire qui pouvait arriver dans ce genre de moment s’était malheureusement produit : j’avais mis la main sur une batte de baseball et j’étais en train de défoncer littéralement mon bureau, envoyant des coups de batte dans la télé, dans l’ordinateur, sur le téléphone, dans la baie vitrée, sur les meubles, partout ! Sur tout ce qui pouvait se casser, exploser ou bien encore se faire défoncer ! Et franchement, ça me faisait du bien. Mais comme à chaque fois que ça m’arrivait, mes hommes de mains évitaient soigneusement de venir me voir, même pour les choses les plus compliquées. Et comme depuis que je suis le patron de la famille, et accessoirement le dieu de cette ville et presque de l’Etat de Californie tout entier et même des Etats-Unis, eh bien je piquais ma petite crise en moyenne une fois par mois, voire deux quand j’étais en forme. Je soupire doucement alors que je me rends compte que je n’ai plus rien du tout à détruire dans mon bureau et je regarde autour de moi avant de me stopper en laissant tomber la batte de baseball. Je m’approche de mon bar ou j’ai juste laissé une carafe en cristal pleine d’un Cognac à 12 000 dollars la bouteille et je me sers pour boire une longue gorgée qui me calme tranquillement. Dire que tout cela c’était partit d’une chose futile, un mail me demandant de participer à une soirée de charité. J’en avais vraiment plein le cul de ces mondanités et ça me gonflait bien ! Je n’étais pas un homme de soirées, j’étais un putain de tueur à gages, j’aimais le sang et pas les nœuds papillons. Je finis par vider la fin de mon verre et je quitte mon bureau afin d’aller me prendre une douche et finalement aller me préparer calmement pour la soirée. Je suis d’ores et déjà en retard et je m’en fous, je suis chez moi partout à Los Angeles et je fais ce que je veux ! Je finis par monter dans ma limousine et quand j’arrive c’est l’effervescence ! Tout le monde veut me dire bonjour, me serrer la main et autre et je commence à lâcher des sourires forcés et des poignées de mains viriles… Ca me gonfle et dès que j’en ai l’occasion je m’éclipse du côté du bar pour commander un Vodka – Martini au shaker et pas à la cuillère comme James Bond et je soupire en détournant doucement les yeux. Je me fais tellement chier dans ce genre de soirée que ça me casse les burnes ! J’attrape mon verre et je le vide cul sec avant de prendre la pique et je croque mes olives calmement en regardant autour de moi et je vois une brunette à ma droite qui semble avoir le cul serré.
