Ricardo & Damon
Il faut savoir prêter allégeance aux bonnes personnes

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Les cris raisonnent dans la pièce et je ne peux pas m’empêcher d’esquisser un petit sourire amusé alors que je finis par détourner les yeux doucement sur un de mes hommes de main qui semble tout aussi amusé que moi ! J’adore entendre crier les personnes qui m’emmerdent et là, ce mec est un emmerdeur de première classe ! Un mec qui travaille comme paysagiste je crois ou bien une autre connerie dans le genre, je n’en sais rien. Sauf que voilà, ce con a été pris comme juré au procès pour braquage d’un de mes hommes de main ou plus précisément le fils d’un de mes plus vieux hommes de main. Et ce gars justement présent devant moi, attaché sur une chaise et d’ores et déjà bien amoché, bah il semble avoir une sacrée dent contre l’accusé. Et son vote peut faire pencher la balance parce qu’il est le principal juré, celui supposé trancher en cas de doute parmi les jurés. Alors forcément, on avait essayé de l’acheter, puis après ça on avait menacé sa famille, et j’avais dû faire en sorte de devenir plus violent et du coup, on l’avait attendu devant l’école de ses enfants et quand il s’était pointé, bim on l’avait choppé et amené ici, dans cette planque ou on l’avait simplement cloué à la chaise et depuis, on s’amusait à lui percer les genoux et les coudes à la perceuse. C’était assez drôle et il y avait une petite giclée ou deux mais surtout beaucoup de cris de douleurs et de supplications du genre pitié, arrêtez, je vous en supplie… Je soupirais doucement avant de me pincer les lèvres et je finis par attraper ses cheveux pour lui redresser la tête, histoire de voir si il n’allait pas nous claquer dans les pattes alors que mon homme de main s’approche de moi pour me dire qu’on avait été un peu fort et que vu quel enfoiré c’était, il allait nous balancer et je soupire en hochant la tête. Il avait bien raison quand on y réfléchissait bien et je finis par me reculer dans un soupire avant de sortir mon arme pour lui planter une balle dans la tête et je me tourne vers mon garde à qui je remets mon flingue pour qu’il le détruise et je soupire.

Comme d’habitude… tu me le découpe, dans la malle et soit tu le coule dans du béton ou au fond de l’océan si tu préfères nourrir les poissons !

Je lui tapote l’épaule avant de regarder l’heure et je grimace dans un soupire en me rappelant que je devais aller rejoindre Ricardo au Ricci’s et je suis presque en retard, chose que je déteste. Je prends une serviette et je me lave les mains du sang qui est dessus et je finis par m’essuyer les mains avant de sortir pour grimper dans ma voiture, une belle Audi R8 Spyder avant de tracer pour traverser la ville de Los Angeles pour me garer à ma place privée devant le bar en l’hommage de mon grand-père. J’esquisse un petit sourire amusé en rentrant dans le bar. Ça me rappelle toujours des bons souvenirs et je regarde autour de moi. Que de la famille, ma vraie famille !

Salut les gars ! Francesco, c’est pour moi ce soir !

Je fais un check avec le barman en passant et je vais vers Ricardo alors que le barman me pose un verre de Jack Daniel’s devant le tabouret avant même que je m’installe… Je salut Ricardo, un ami fidèle, un frère, et je m’installe.

Désolé, je suis un peu en retard j’avais une affaire à régler !

Je suis de super bonne humeur, torturer et tuer un mec me fait toujours autant de bien et ça me met dans une forme tout simplement délicieuse. Je le regarde doucement avec un petit sourire.

Alors quoi de neuf depuis la dernière fois ?

Ricardo & Damon
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L’ambiance était parfaite comme toujours au Ricci’s et plein de tête que je connais. J’avais pris pour habitude de payer ma tournée quand je venais et les gens buvaient à l’œil. Putain je jouais gamin ici et je revoyais mon père assit dans un coin avec ses hommes, discutant des affaires de la famille, prenant les décisions qui s’imposaient et essayant de régler les problèmes qui se posaient… et moi je courais et je jouais entre les tables avec ma cousine et mon petit frère, on se chamaillait, on jouait à cache-cache et on embêtait Antonio, le père du barman actuel. Et quand il nous chassait de derrière le bar, je voyais juste la tête de mon père se tourner vers nous et il n’avait pas grand-chose à faire, juste à prononcer mon prénom et on se calmait dans la seconde. Je me rappelais sans mal du petit rictus qui étirait le coin des lèvres de mon père et il reprenait la conversation sérieuse avec ses hommes… tout en sachant pertinemment qu’on reprendrait nos bêtises ! Et ça ne me manquait pas. C’est ici que mon frère avait été abattu et c’était pour cette raison que j’avais mit un petit moment avant de parvenir à remettre les pieds ici. J’avais déjà traqué et massacré les enfoirés qui avaient tué mon frère et finalement j’étais à nouveau bien ici. Mon frère et moi avions été très proches mais c’était le business et certains se faisaient tuer et d’autres pas. Il avait fait de très mauvais choix durant son court règne sur la famille et ça lui avait coûté la vie. Il ne s’était pas assez fié aux hommes qui bossaient avec lui, il avait trop voulu les protéger et veiller à leur sécurité. Sauf qu’un homme quand il s’engage dans une mafia, il connaît les risques. On ne devenait pas mafieux sans raisons et de mon côté, je savais exploiter ces raisons tout en veillant sur les hommes qui bossaient pour ma famille. Et de tous, c’était sans aucun doute Ricardo qui accomplissait les boulots les plus dangereux. Ceux que j’aurais tenté d’accomplir à l’époque ou j’étais encore un tueur à gages… ceux que personne ne voulait prendre en charge. Et c’était très vite que Ricardo avait réussi à gagner ma confiance et plus difficile encore, mon respect. De là, on était devenu des amis… et bien plus maintenant. Je suis content de le voir parce qu’en ce moment, j’avais très peu de temps pour moi et pour mes hommes ! Entre mes déplacement à Vegas pour le Casino et ceux à New York pour la société cent pourcents légale que j’avais ouverte, j’étais sans arrêt dans un avion et j’en perdais un petit peu la notion du terrain. Les activités illégales restaient notre mine d’or pourtant, et il était hors de question pour moi de raccrocher et encore moins de laisser nos rivaux revenir à la charge ! Bien au contraire. Je hoche la tête quand il dit comprendre pour m’en retard et une lueur de reconnaissance traverse mon regard bleu alors que je prends mon verre calmement pour le porter à mes lèvres et boire une longue gorgée calmement. Je repose le verre et j’avale, appréciant la brûlure dans ma gorge et je reporte mon regard sur Ric calmement quand il prend la parole. L’avantage du Ricci’s c’est qu’ici, on est entre mafieux et membres de la famille alors on peut parler business tranquillement. Je hoche la tête pour son contrat et j’esquisse un petit sourire quand il m’annonce pour son loft.

C’est cool pour le loft ! La vie à l’hôtel est lassante à la longue… mais je ne comprends toujours pas pourquoi tu ne voulais pas venir à la villa Corleone le temps de trouver un truc à toi… c’est pas comme si on n’avait pas une vingtaine de chambres et trois maison isolées…

J’esquisse un petit sourire amusé et je hausse les épaules dans un petit sourire amusé. Je reprends une longue gorgée de mon verre et je reporte à nouveau mon attention sur mon ami alors qu’il reprend la parole. J’analyse ses propos avec un calme et je suis plutôt pas mal d’accord… Il y a du relâchement tout bonnement parce qu’on domine Los Angeles… Alors ouai, les mecs se laissent aller à la drogue, aux femmes, aux soirées de fête. De toute façon, c’est comme ça que les empires s’effondre, parce qu’on rentre dans une certaine routine et on ne se méfie plus. Une mise au point s’imposait et ce ne serait pas plus mal.

Ouai… je le remarque aussi… L’autre jour j’interrogeais un mec qui balançait aux flics et j’ai failli le laisser partir quand il m’a dit ce que je voulais savoir… Faut qu’on rappel aux gars que fonder un empire c’est bien, mais le plus difficile c’est de garder cet empire !

Je finis calmement mon verre de whisky et je repose le verre. Aussitôt, le barman vient me le remplir à nouveau alors que je me tourne vers Ric, rajustant ma veste de costard, mon Colt 1911 noir brillant sous mon bras alors que je me pince les lèvres.

Et puis en parlant des affaires, mon oncle, le gouverneur de Californie, a des soucis pour une loi qu’il veut faire passer mais y’a l’un des sénateur de la Californie qui n’est pas très chaud… je pensais qu’on pourrais passer lui dire deux mots toi et moi ?

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Je soupire doucement en fixant pendant quelques secondes mon verre vide à mesure que le barman commence à le remplir tranquillement. Je relève les yeux en esquissant un petit sourire amusé au jeune homme pour le remercier et je finis par reporter mon attention sur Ricardo alors qu’il reprend la parole. Oh que oui j’en ai fait des soirées de débauche dans cette villa presque trop grande pour moi… Heureusement que j’avais mes gardes du corps qui patrouillaient sinon j’aurais bien vite finit par devenir dingue. Mais bon, j’avais aussi besoin de cette grande bâtisse pour pouvoir entreposer une partie de ce qui faisait office de business : l’argent ! Après tout, c’était le nerf de la guerre et j’étais quelqu’un de très réglo avec mes hommes. Pas de passe-droits, chacun avait le droit à sa part et tout était équitable. Je partageais absolument tout, les gains des affaires légales et illégales et chaque travail que je donnais à un de mes hommes recevait salaire en cas de succès. Bah oui, je n’allais pas payer un de mes gars s’il se foirait, sinon ils risquaient de ne plus prendre leurs missions très au sérieux. Néanmoins, en cas de blessures, je prenais tout à ma charge et en cas de capture, je faisais en sorte de les libérer. Personne ne pouvait maintenir un Corleone en prison ou ailleurs ! Je soupire doucement en esquissant un petit sourire à l’adresse de mon ami.

Si tu savais toutes les soirées que j’ai put y faire… et malgré tout ça, il m’arrive encore de rentrer dans une pièce que je découvre pour la toute première fois… c’est déroutant !

Mon sourire figé sur les lèvres, je prends une longue gorgée de mon nouveau verre de whisky alors que je hoche la tête quand il dit qu’au besoin il ne hésiterait pas et ça me rassure parce que c’est bien une des rares personnes que j’aurais plaisir à accueillir et on se ferait des soirées de folies, je pourrais même lui présenter une fille ou deux… Même si je me doutais bien qu’il n’avait pas besoin de ça, avec sa belle gueule latino… En parlant de la réunion, j’esquisse un petit sourire amusé.

Bah ouai, j’espère bien que tu seras là, on devrait réfléchir à ce que l’on va aborder à la réunion…

Je finis encore une fois mon verre de whisky d’une traite. Si quelqu’un voulais m’empoisonner un jour, il aurait juste à empoisonner une bonne bouteille de whisky et je n’y verrais que du feu. Mais personne sain de corps et d’esprit n’aurait envie de faire une telle chose… J’apportais beaucoup à Los Angeles, je finançais même des films à Hollywood. Bref, j’étais un bon citoyen angelos comme on dit. Sur la question du sénateur, je me pince les lèvres dans un petit sourire amusé. Je me perds quelques secondes dans mes pensées et je pose un regard bien sadique sur Ricardo. Ouai par moment je ne faisais pas preuve de la moindre pitié, ça m’amusait.

Ce cher sénateur à deux filles qui sont à l’université de UCLA… Ce serait un bon moyen de pression… Maintenant la bonne question serait de savoir si on y va soft ou si… on s’amuse un peu !

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Je ne peux pas m’empêcher de lâcher un petit sourire amusé alors que tout un tas d’idées tordues et sordides me traversaient l’esprit de plus en plus précisément au point que j’arrivais à en voir des images défiler devant mes yeux et je me pince la lèvre avec une certaine envie… J’avais hâte de me rendre à l’université de Los Angeles histoire de mettre en route le plan sordide qui était en train de naître de l’association de nos deux esprits sadiques de mafieux et de beaux gosses aussi… Et forcément, quand deux hommes musclé et mignon complotaient sur une histoire impliquant deux très charmantes jeunes femmes, bah ça donnait plutôt pas mal d’idées. Je soupire doucement avant de reporter toute mon attention sur mon frère d’armes et je soupire doucement. Oh oui, on allait pouvoir en faire des choses, ce serait tellement jouissif… Et puis, pour ce que j’avais pu voir pour les filles du sénateur, elles faisaient partie de l’équipe des cheerleaders, c’était deux blondes avec un corps de rêve… et il paraît qu’elles étaient bien loin d’être farouches et qu’elles adoraient faire la fête et les plans cul torrides. C’était ce que le fils d’un de mes mecs qui étudiait à UCLA m’avait donné comme information en plus de photos très suggestives. J’esquisse un petit sourire amusé à nouveau alors que je finis par glisser ma main dans la poche intérieur de ma veste de costard et j’en sors deux ou trois photos que je pose sur le comptoir et ma main les pousse doucement en direction de Ricardo. Sur la première, les deux jeunes femmes sont en cours, elles sont jumelles en plus. Sur la seconde photo, les deux jeunes femmes sont complètement ivres à une fesse et l’une a les seins à l’air les mains sur les fesses de sa sœur qui lui suce un téton en pelotant l’autre sein, sa main libre dans le short en jean de sa sœur… et la dernière photo les montre en plein entrainement de cheerleaders. Je soupire doucement à l’idée de ce qui va pouvoir se passer prochainement, j’en aurais presque des bouffées de chaleur à force. J’observe Ricardo alors que je repense à ses paroles et je penche la tête sur le côté.

Je suis un bon patron… votre bonheur est ma priorité ! Je te présente Kimberly et Brooklyn Masterson, les charmantes petites princesses de leur sénateur de père ! Pour leur dernier anniversaire, il leur a offert un jet privé rose immonde !

J’esquisse un petit sourire à la fois songeur et rêveur alors que j’attrape mon verre pour jouer avec tranquillement, le faisant glisser sur le bar d’une main à l’autre avec calme. Mon cerveau bouillonne à m’en brûler les méninges alors que je finis par reporter mon attention sur le jeune homme avec un petit air amusé. Oh que oui, on est libre de nous amuser et je sens que l’on va parfaitement bien en profiter.

En fait, le vrai danger, ce ne sont pas les nanas, elles ont un casier long comme ma queue mais leur père fait en sorte que tout soit effacé… c’est une de mes hackeuse qui a eu l’information. Donc je pensais organiser une petite soirée plutôt hot avec elles et prendre quelques souvenirs. Comme tu peux le constater, elles adorent filmer leurs exploits, les photos viennent de facebook.

Je finis par laisser enfin mon verre tranquille alors que je m’enfonce contre le dossier de mon tabouret pour fixer mon pote avec un petit air mutin sur le visage. L’idée allait allié à merveille le plaisir et la torture psychologique et en plus, ce serait sans le moindre risque pour nous.

Le père voue un culte à ses filles alors si on lui montre des photos d’elles avec nous, eh bien je suis pratiquement persuadé qu’il comprendra la menace qui pourrait planer sur elles… Et comme elles adorent emmerder leur père, elles se laisseront faire sans le moindre mal… Et le vieux sera dans notre poche pour protéger ses filles… Quand tu sais que deux merveilles pareilles sortent des burnes d’un vieux con comme lui… ça fait se poser des questions sur le sens de la vie…

Je me pince les lèvres et je hausse les épaules.

Et si même ça, ça ne marche pas…

Je referme mon poing en tendant juste mon index et mon majeur comme un pistolet et je mime deux coups de feu… pas besoin de mots, le message est des plus clairs.