Princesse dépravée, débauchée, délurée ; moderne, quoi – Cinderella
A grandi dans les plus sales ruelles de l.a. – sa catin de mère l’a élevé seule, enfin, a essayé de l’élever, enfin, a fait acte de présence dans son enfance – prostituée, droguée, elle a fini par mettre un terme à sa misérable vie à l’aide d’une corde et d’un tabouret dans l’année du dixième printemps de sa petite protégée –  placée en foyer, jolie, intelligente, même brillante, Cendrillon aurait pu s’en sortir sur un happy end, mais, où aurait été l’intérêt (?) – portée  par un esprit rebelle, un minois séducteur et un esprit plus que futé, elle prit rapidement (et un peu trop) goût à la criminalité de bas étages– sait s’amuser, danser, boire, baiser –  – n’a jamais eu l’ambition de devenir quelqu’un de bien, ou quelqu’un tout court – part du principe qu’elle n’a rien à perdre - cette philosophie de vie s’est clairement confirmée durant son adolescence – chienne errante, solitaire, c’est à partir de ces dix-huit ans qu’elle finit par laisser ses mauvaises fréquentations la terrer en acceptant de travailler avec les Corleone – si à la base ils avaient l’ambition de lui attribuer un bout de trottoir, elle eu la chance qu’une place de serveuse dans un de leur club se libère soudainement – depuis, elle y travaille, y gagne sa vie modestement, dignement ? Hum, ou du moins, plus depuis qu’elle a appris que chaque soir elle rampe devant ceux qui ont tendu la corde à sa daronne – esprit de vengeance ? Appelez la cendrillon, pas Batman ; et si dans ses rêves les plus fous elle vit aux pays des merveilles, pour le moment, elle effleure au moins le bonheur à travers le désir, la séduction, mais surtout, les doigts affûtés de son patron, un Corleone. Paradoxal ? Il faut croire.