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#MIRSSON ; mot désignant l'incapacité totale à la résignation.

J'crois qu'il n'a pas conscience que lorsque l'on parle de boite en vogue dans le coin, l'Exodus est sur toute les langues. Il pense me provoquer, mais il m'amuse. Lui et moi c'est tout le temps comme ça. Tenter de casser l'autre, le faire taire, utiliser le boulot, faire monter la pression et ce jusqu'au moment ou ça explose. Mais pas ce soir non, ce soir je reste calme. Je viens même à lui sourire de façon assez ironique. Je hausse les épaules, il peut bien penser ce qu'il veut ça m'est totalement égal ! Rigolant à mon tour, je le scrute un instant, silencieuse. « C'est marrant que tu penses tout de suite à Damon... il te donne souvent des ordres pour que tu sautes sur son prénom si facilement ? » amusée, je porte le verre à mes lèvres et en boit une bonne gorgée avant de le reposer. Je lui jette plusieurs regards, j'essaye de le déchiffrer mais ce mec est pire qu'une tombe, j'ai un mal fou à comprendre ses intentions, c'est comme ça. Cela dit, j'étais loin de m'attendre à la suite. Arquant ainsi les sourcils, je tourne la tête vers lui. Est-ce qu'il est sérieux ? Mettre toute cette merde de côté le temps d'un soir pour voir ce que ça fait de ne pas se détester publiquement ? C'est un piège ? « T'es sérieux là ou c'est juste une technique pour.. »coupée dans mon élan, je le sens s'approcher de moi, frôler mon corps alors qu'il se penche contre mon oreille, soufflant ses mots. Un frisson plus tard et je serre les dents en déglutissant difficilement. C'est quoi ça hm ? Me reprenant, je fronce les sourcils alors qu'il reprend sa place initiale. « Tu veux qu'on passe du temps ensemble. Toi et moi. Genre comme des amis ? » le fixant, je ne tarde pas à pouffer de rire avant de sourire doucement. « Je ne sais même pas si ça m'intéresse ou si on arriverait à se comporter comme des gens civilisés.. » mon regard le parcours un instant. Il a vraiment un visage canon, il doit fair tomber les nanas comme des mouches. Je ne compte pas être un nom parmi d'autres non, j'veux qu'il râme.

#MIRSSON ; mot désignant l'incapacité totale à la résignation.

Sa grande gueule m'agace, ce n'est pas pour rien qu'on passe notre temps à nous pouiller le nez. Plus ça va et plus je me demande si nous parviendrons un jour à nous entendre. Il le faudrait bien j'imagine, Damon avait déjà dû intervenir pour nous séparer et il avait été passablement en pétard par notre manque de collaboration. J'n'ai pas envie de côtoyer cet énergumène, aussi sexy soit-il ! Fronçant les sourcils face à ses piques, je le scrute un long moment avant de pencher la tête sur le côté. « J'suis morte de trouille, vraiment t'as pas idée. Si tu crois qu'un jour ta boite dépassera la mienne tu te fourre le doigt dans l'oeil ! Moi aussi je te surveille, rêve pas ! » récupérant ma boisson, j'en bois une gorgée avant de reposer le cul du verre sur le comptoir. S'il savait qui est mon père, il ferait moins son malin, j'pourrais facilement trouver moyen de dire au patron du FBI que mon concurrent favoris fait de la merde. Une petite descente ça va vite, juste histoire de casser un peu le rythme vous voyez ? Souriante, je hausse les épaules. « C'est vrai que toi t'es sous les directives de personne... » sous-entendant qu'il est ici non par envie mais par une obligation qu'on a sûrement dû lui refourguer, je détourne la tête en m'appuyant au comptoir dans un soupire. Miro est le genre de mec qui m'attire particulièrement en temps normal, et c'est le cas, seulement je tente par dessus tout de résister à ses nombreuses tentatives... je ne sais pas réellement combien de temps je tiendrais. Roulant des yeux, je soupire. Il peut bien me complimenter, je m'en fiche. Oui, totalement ! Le nombre de fois ou je nous aient imaginé nous envoyer en l'air dans la réserve ou ailleurs... secouant la tête, je reporte mon attention sur lui à ses paroles. Arquant un sourcil, j'ai une moue. « Sans tout ça ? » qu'est-ce qu'il est en train de me faire, nostalgie ? Aucune idée. « Et moi en général je vais frapper dans un sac, imaginant que c'est toi ! » sourire en coin, j'essaye de ne pas trop tenter d'analyser sa phrase bien qu'une part de moi se demande ou il voulait réellement en venir. « Peut-être que sans 'tout ça' .. » imitant les guillemets de mes doigts. « .. j'aurais peut-être pu te trouver craquant ! » ne pas avoir envie qu'il me saute dessus, c'est presque aussi difficile que de ne pas m'engueuler avec lui.

#MIRSSON ; mot désignant l'incapacité totale à la résignation.

Miro.. c'est un peu la bête noir sexy de mon entourage. Une bête que je tente régulièrement d'envoyer bouler et à qui je tente de résister à l'aide de ma petite volonté. Ce mec ne doit pas avoir pour habitude de se heurter à des filles qui lui disent non, ce genre de nanas qui le regardent avec un grand sourire avant de lui faire un beau fuck majestueux. Cette fille, c'est moi. Pourtant je ne peux que reconnaître son audace et sa putain de bouille charmeuse. Chaque partie de lui est un peu comme... je ne sais pas, un aimant. C'est ça, il doit aimanter ses proies ou une connerie du genre. La dernière fois qu'on s'est croisés, on s'est encore prit la tête pour une bêtise liant nos clubs respectifs. Si avec Damon nous avons su gérer les choses, avec lui c'est loin d'être le cas. Cependant c'est plus une guerre bon enfant qu'un truc bien hard. Enfin... presque. L'observant un instant, je roule des yeux à sa petite provocation, bien que je comprenne que ce soit de l'ironie. Par conséquent, j'y répond sur le même ton, de mon petit sourire en coin. « Evidemment, ça ne pouvait être que ça, je le savais ! » commandant un verre de téquila au barman devant nous, je m'accoude au comptoir sagement. Je peux aussi faire comme s'il n'était qu'une projection en 3D de mon esprit ; en gros qu'il n'était pas là. Oui un petit effort, je suis certaine d'en être capable. Pourtant c'était bien mal le connaître car il reprend la parole et tandis que je gratifie le serveur d'un sourire lorsque mon verre me parvient, celui-si se dissipe doucement en se reportant sur l'italien. « Ah oui ? Il t'arrive de bosser ? Je suis surprise de cette nouvelle ! » hargneuse enjouée que je suis, je lui lance un regard amusé, un regard presque aguicheur avant de porter le liquide à mes lèvres. Une gorgée plus tard, je hausse doucement les épaules, mes doigts jouant avec le verre. « On m'a forcée à prendre des vacances. Un mot que je ne connais pas vraiment depuis un bail... » pourquoi je lui répond en fait ? Je sens son regard peser sur moi, me détaillant de bas en haut et je penche la tête en me tournant vers lui pour faire pareil. S'il pense pouvoir me reluquer sans que je n'en fasse de même il se plante. Cela dit, quand mon regard rencontre le sien, je lui adresse un sourire moqueur. « Tu as engagé une styliste ? Tu ressembles moins à un clown aujourd'hui ! » un compliment caché derrière toute une montagne de piques. C'est un bon début non ?

#MIRSSON ; mot désignant l'incapacité totale à la résignation.

Voyage à New York, petit break loin de tout, ça allait me faire un bien fou, je le savais. Depuis le temps qu'on me disait de prendre des vacances, j'allais en prendre à ma façon. Mon père m'ayant fait préparer son jet privé en pensant probablement qu'il y aurait une bombe dans celui que j'aurais décidé de prendre, je me rend ainsi au Milenium Brodway en plein cœur d'un des axes le plus vivant. Quatre étoiles, beauté parfaite, je dois reconnaître que mon père ne s'était pas foutue de moi quand il m'avait dit que j'allais adorer. C'était tout simplement magnifique et magique, je me serais crue dans un compte de fée. Arrivant ainsi à l'ascenseur après avoir pris mes clés à l'accueil, je monte au cinquième étage avant de me diriger vers les chambres de luxe et une fois à l'intérieur, je vide ma valise dans les armoires. Je voulais me débarrasser de ça le plus rapidement possible afin d'être tranquille. Admirant par la suite la vue de la baie vitrée, un sourire idiot se forme sur mon visage tandis que je finis par sentir mon ventre gargouiller. Sortant mon téléphone pour regarder l'heure qui m'indique vingt et une heure bien tassée, j'envoie un sms à mon père pour lui dire que je suis bien arrivée à destination avant d'appeler l'Exodus afin d'être certaine que tout se passait bien. Une fois rassurée, je décide donc de partir au restaurant bar de l'hotel et partant vers le comptoir, je demande ma table calmement. C'était sans compter sur l'homme déjà présent. Verre en main, son regard pesant finissant par attirer mon attention et je bug, littéralement, en le reconnaissant. « Non mais tu te fiches de moi ? Y'avait combien de chance pour que tu viennes ici, aujourd'hui ? Tu m'suis ou quoi ? » ronchon sur le coup, je pousse un soupire. Les vacances s’avèrent soudainement moins calmes que prévues.