Dont'care baby i'm ready . Madi&Cam

A l'Exodus, un soir de mai 2016

L'Exodus c'est un peu devenu comme ma seconde maison à partir du moment où j'ai appris que Madisson allait sans doute le gérer. Oh j'avoue au début la petite blonde était hésitante. Mais, j'ai tôt fais de la rassurer. Je savais qu'elle allait pouvoir gérer ça de pieds fermes et de mains de maître. Je rassures souvent lajeune femme et je dois bien avouer que j'y ai trouvé mon compte. Elle sait qu'elle peut me confier n'importe quoi, me demander de l'aide, des conseils, je serais toujours là pour elle. Je suis fille unique alors être proche de la patronne de l'Exodus c'est un peu comme un exutoire. Elle m'avait filé un coup de fil plus tôt dans la journée pour me demander mon aide sur une soirée qu'elle devait organiser. Je lui avais assuré que je serais là dans deux heures tapantes car j'avais un petit boulot sur lequel je devais bosser. Ah oui je ne vous l'ai pas dis mais, en plus d'être détective, je suis aussi une hackeuse hors pair. Je me fais du fric avec ça parfois, qu'importe le deal malhonnête ou pas, je sais que je suis déjà hors-la-loi de par l'illégalité de mon art. Mais, bon chacun s'accommode de ce qu'il a et tant que ce cher papa reste en dehors de tout ça. Il sait juste qu'avec un pc je suis sacrément douée. Et parfois, ça l'arrange bien.  Deux heures après mes petites affaires, j'ai pris ma voiture pour rejoindre le club. En entrant je me suis vite remémoré ma dernière soirée, soirée qu'en somme j'aimerai oublier de moitié. Moi et une nana... Enfin à la base c'était un mec avec qui je devais la passer. Hum, souvenir gênant ouais, que je suis loin d'assumer. Celui-là si un jour je le revois, il va m'entendre. Là, le club est encore vide, du moins vide de ses clients mais, pas de ses employés. Je m'avance au bar et commande un verre, le barman sait très bien qui je suis et s'exécute. C'est là que je la vois sortir de son bureau, ma petite blonde rayonnant comme à son habitude. Hey ma belle, je suis là. Alors comment va, qu'est ce que je peux faire pour t'aider. lui dis-je d'emblée. Je m'approche d'elle, la sert brièvement dans mes bras et lui tend mon plus beau sourire.

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Madisson Villegas & Camryn Lockheart

C'était hier que tout c'était passé. Un homme était venu me demander une soirée de folie pour son entreprise. Un truc à thème avec un côté burlesque et cabaret. Je ne sais pas trop exactement ce qu'il attendait mais grâce à Desmond j'étais parvenue à mettre un petit truc en place dans ma tête malgré tout ça. La pièce 3D sur mon pc me paraissant tout à fait convenable, j'avais fini par descendre de mon bureau afin de donner mes indications aux stripteaseurs. Nouveaux show, nouvelle ambiance, on ne restait jamais très longtemps sur nos bases, il fallait innover ce n'était pas pour rien que la réputation de l'Exodus n'avait plus rien à prouver à personne. Jetant un œil rapide sur l'atelier, je finis par revenir dans la pièce principale ou mon videur me prévient que Cam est arrivée. Cool, on va pouvoir se mettre au boulot. Partant ainsi vers la blondinette, je la vois me rejoindre et après avoir répondu à son câlin j'écoute ses paroles calmement. « On doit changer tous les rideaux pour mettre les gros rouge en velour là bas et tous les tableaux, donc déjà je te laisse imaginer que ça va occuper une bonne partie de l'après midi... » amusée, je la traine rapidement vers les accessoires posés dans le salon VIP. « Pareil les tables privés doivent être revues, on va les dégager et rendre le tout plus tamisé avec des plumes des poufs... bref, j'ai le sentiment de refaire toute la déco... » riant brièvement, ça m'agace quand même un peu cette soirée mais je ne vais pas commencer à refuser des clients, ce ne serait pas cool, puis je pense que je n'ai surtout pas la tête à ça. Y'a des moments ou je me mettrais bien en grève mais je ne peux pas me le permettre. La nuit dernière a été assez chaude, j'ai du dégager un groupe d'emmerdeurs et ça m'a pris une telle énergie que j'suis encore sur les nerfs à cause de ça.

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A l'Exodus, un soir de mai 2016

Brève accolade entre amies et voilà que je pose mes poings sur mes hanches avec un grand sourire. Madi ne prend même pas le temps de me dire comment elle va qu'elle me parle d'emblée de refaire presque toute la décoration du club. Apparemment elle avait un gros truc à préparer. Rien que ça c'est un ravalement de façade totale que tu veux faire à ce club. J'espère que tu as de la main d'oeuvre en plus de nous deux parce que je pense pas que deux petits bouts de femmes pourront faire tout ça en si peu de temps. Et encore quoique, lorsque Madisson voulait bouger des montagnes, elle y arrivait. Je retirais ma veste et retroussait mes manches. Elle avait besoin d'aide, alors j'allais me dévouer c'est un fait. Des plumes, des poufs, un effet tamisé... Je me demandais quel client avait pu lui demander un thème aussi gros que celui-là. Regardant mon amie avec un fin sourire. On peut savoir qui t'a demandé de parfaire un tel thème pour ce soir-même? A en juger par la rapidité de la chose, ce devait être quelqu'un d'important. Ou je ne sais trop quoi. On va y arriver ma belle, commençons par changer les rideaux. C'est quoi le thème exact de cette soirée? Oui bon les pistes qu'elle m'avait donné n'avait pas assez aiguillé mon imagination. Le velours rouge moi ça me fait penser à l'opéra ou encore au baroque gothique. Je me dirigeais vers les tableaux en saisissant un et l'observant. Ce n'était pas le genre de croute que je mettrais chez moi en tous les cas.

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Madisson Villegas & Camryn Lockheart

Fidèle à moi même et après une brève accolade, me voilà déjà en train de lui dire ce qu'il faut faire, comment et à quelle vitesse. C'est tout moi, ça fait partit de ma personnalité. Quand je suis ici, je fais la patronne sans remord, j'ai besoin que ça aille vite, que les choses bougent et surtout qu'on soit dans les temps. Je suis une pile électrique et quand je me lance il n'y a rien qui m'arrête. Parfois mon père me reproche de ne pas assez me reposer, mais il peut parler. Avec son taff de directeur du FBI, monsieur était encore moins souvent chez lui que moi j'étais chez moi. Bref. Posant mon regard sur mon amie, je lui adresse un petit sourire amusé alors que ses propos m'arrivent aux oreilles. « T'en fais pas pour ça, ils sont déjà tous au taff depuis tôt ce matin, pas de repos pour les braves ! » une fois arrivées à destination des tables sur lesquels un bon bout du matos était posé, mes doigts commencent à fouiller la malle, longeant le tissu tout doux des rideaux quand j'entend sa question et je hausse les épaules. « Un milliardaire qui organise une soirée d'anniversaire pour son fils, un truc comme ça... je sens que ça va être chaud dans tous les sens du terme, je n'ai pas finis.. » me tapant le front aussi bien qu'un smiley l'aurait fait, je commence à sortir quelques accessoires que je lance rapidement sur les bancs qui ont déjà été redécoré pour l'occasion. « Burlesque, cabaret, baroque... j'ai le sentiment qu'il veut me faire un thème vampire, il me l'a à moitié sous-entendu, j'sais pas trop les gens ont des envies étranges... mais j'fais ce qu'il m'a demandée.. » et à peine eu-je terminée ma phrase qu'on commence à installer les plus grosses tringles.

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A l'Exodus, un soir de mai 2016

La petite blonde me rassura très vite nous avions d'autres bras pour nous aider à changer la déco de l'Exodus ce qui n'était pas une mince affaire. Son client avait beaucouo d'exigences et de grosses attentes semblerait-il. Elle ne pouvait que sauter sur une occasion pareille qui allait faire enfler son quota ce soir. Chaud dans tout les sens du terme me disait-elle alors que pensive, ses doigts jouaient sur l'étoffe de tissu rouge. C'est vrai qu'à voir les trois quart des décorations posées sur la table et un peu partout, je me disais que les sept péchés capitaux alors de joindre à la soirée très rapidement. Tu pense qu'il va y avoir des débordements? Bon c'est certain, je savais parfaitement que ce club n'importait pas son lot de grenouilles de bénitiers et mon père n'aurait très certainement pas apprécié tout ce qui se passe dans cet endroit. Mais, mon amie veillait tout de même aux grains, enfin je crois. Quand elle m'avanca alors le thème, je ne pu qu'en rire en fin de compte. C'est exactement ce à quoi je pensais quand je parlais de glauque, quoique ça peut être une bonne idée, le vampirisme et le sexe a toujours été assez lié. Même si certains rêverait de se faire pomper autre chose que leur sang. Hum... Désolée j'ai pas pu m'en empêcher. Je n'aurai clairement pas pu bosser dans le même milieu que la blondinette, non pas que je sois prude bien au contraire mais, ce n'était pas vraiment mon milieu et ce depuis toujours. Lâchant les rideaux, elle vint m'aider à placer de gros tringles car les précédente n'aurait pas supporté le poids des nouvelles étoffes. Alors qu'elle était encore en haut de l'échelle je vins lui passer le premier rideaux. Le premier placé vu que ce n'était pas une mince affaire, je me tournais vers elle alors qu'elle descendait. C'est une soirée VIP je présume? La clientèle ne sera pas les habitués? la questionnais-je alors.

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Madisson Villegas & Camryn Lockheart

Les débordements, je dois dire que la plupart du temps c'était vite maitrisé. Avec le temps le club avait fait sa réputation et les petits emmerdeurs faisaient généralement en sorte de ne pas trop trainer dans le coin. Certes quelques uns tentaient leurs chance mais c'était bien à leur risques et périls. Ils le savaient. La gérante était peut-être une jeune fille, il n'en restait pas moins que cette petite teigne n'était pas impressionnée par les débiles. Oui oui je parle de moi à la troisième personne, paraît que ça donne un air classe, moi j'trouve ça snobinard mais bon. « Tous les soirs il y en a et tu sais comment est mon père, toujours à s'inquiéter pour sa fille chérie.. » d'un sourire narquois je hausse les épaules. Il n'y avait rien d'illégal ici, la boite était conforme aux règles établies par la loi, il ne s'agissait que d'un établissement pour adultes et quoiqu'il en soit, si l'on part du principe que le milieu de la nuit n'autorise pas les mineurs d'entrer, il n'y avait rien de dramatique à se faire un peu plaisir. Il n'y avait pas de trafics, pas comme à l'Avalon. La boite concurrente, celle que les Corleone avaient planté sous mon nez. On ne se chamaille pas mais je ne manque pas de leur faire comprendre quand les choses me déplaisent. Éclatant de rire face à sa remarque sur le pompage en tout genre, je fais des gros yeux faussement choquée. « Mon dieu Camryn, quelles pensées obscènes, je ne te pensais pas si vilaine.. » taquine, il faut quand même avouer que j'ai moi même fait le lien avec ce qui m'arrangeait alors après tout c'était un peu l’hôpital qui s'fout de la charité. Perchée sur mon échelle, je prend les rideaux qu'elle me tend, les tringles aussi et tout en essayant de ne pas nous tuer, on installe le tout assez rapidement. Redescendant prudemment, je pose un œil sur elle dans un sourire. « Ce coin là sera réservé à mon client, personne d'autre n'y aura accès et ce sera fermé par des rideaux également... en gros la partie strip est à eux. Le reste de la boite est ouverte à la clientèle habituelle.. » c'était toujours comme ça, privilège, privatisation mais sans jamais oublier ceux qui font vivre cet endroit. D'un œil amusé je m'approche de son visage. « Allé c'est bon tu peux venir, je sais que t'en meurs d'envie.. qui sait tu te feras peut-être sucer.. le sang toi aussi.. » innocemment et d'un air mutin, j'attrape les tableaux que je commence à accrocher.

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A l'Exodus, un soir de mai 2016

Je me doute que dans ce genre de lieux, les débordements doivent être coutume, la blondinette a raison. Après tout ce lieu est principalement fait de luxure et des boulets ne sachant pas se tenir il y en a plus que de raison. Je dirais même qu'ils sont légion. Je regarde autour de moi alors qu'elle finit d'installer le lourd rideau rouge que j'aide à tenir. Je me dis que je ne pourrais jamais faire le job de ses filles, assouvir les fantasmes visuels de la gente masculine. C'est filles là doivent avoir beaucoup de cran. Je repose mes prunelles sur le visage de mon amie. Presque tout les pères sont comme ça ma belle et le mien doit être le pire crois-moi. Oh que oui avoir un père inspecteur principal à la criminelle, c'est pas de tout repos croyez-moi. Il était d'ailleurs contre le fait que je devienne détective privé, il aurait encore moins désiré me voir devenir flic. Trop de dangers surtout dans cette ville où le vice des Corléone sévit. J'avais ensuite parlé un eu vite à l'évocation du vampirisme mais, après tout n'était-ce pas pure vérité que plein d'homme ici aurait préféré se faire aspirer autre chose que leur sang? Mon amie répliqua avec malice et je me mis immédiatement à rire. Bah attends? C'est pas le cas peut-être? Je ne fais que révéler la stricte vérité ce sont les mecs qui sont pervers et obscènes. Je n'était pas non plus la plus prude des filles bien qu'elle ai raison ça me ressemble pas vraiment de parler de cette manière enfin avec mes amies si je peux être vachement cash et brute de décoffrage. Terminant de tout placer, elle m'informa que la boite ne serait pas entièrement privatisée et que la clientèles habituelle aurait accès mais uniquement à la boite. Le coté strip était réservé ce soir. Je me demandais à quoi allait ressembler ce fameux spectacle ce soir. Han c'est toi qui est obscène ma biche j'ai aucune envie de me faire sucer... Le sang. Mais, curiosité oblige je passerais peut-être faire un tour oui. dis-je en lâchant un petit rire cristallin. C'est vrai si j'ai bien un défaut c'est d'être extrêmement curieuse et voir ce qu'allait donner tout ce que nous étions en train de préparer c'était tentant. Je laidais à tenir le tableau levé pour qu'elle puisse le clouer au mur. Alors et à part le boulot tu racontes quoi? Des beaux jeunes hommes en vue dans ta petite vie en ce moment? Ben quoi je voulais juste avoir les échos des derniers potins de la vie de mademoiselle Villegas.