The light disappears, the darkness coming [Arizona Williams]



 
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MessageSujet: The light disappears, the darkness coming [Arizona Williams]   The light disappears, the darkness coming [Arizona Williams] I_icon_minitimeDim 29 Mai - 18:18


The light disappears, the darkness coming. #CAMONA
Cameron Johnson & Arizona Williams
Avez-vous la moindre idée de ce que cette sensation de liberté après cinq ans d'enfermement peut procurer à un homme ? Oh non et dieu que ça fait du bien se pouvoir respirer cet air frais qui remplit mes poumons à chacune de mes inspirations. Si j'avais le temps devant le moi et que je n'avais rien d'autre à faire j'aurai probablement été à l'église pour remercier le seigneur de me donner cette seconde chance que je ne gâcherai pour rien au monde. J'ai eu ma dose et que ça plaise ou non, fini de faire l'idiot à vouloir aider les autres ou à se sacrifier pour des personnes qui ne méritent pas. Cette colère envahissante en pensant à elle me fit prendre conscience que j'étais bien en vie à en juger la vive douleur au niveau de ma paume droite en sentant mes ongles s'enfoncer dans cette chaire lasse de devoir subir les pensées obscures dont je fais preuve depuis de longs mois maintenant. Établir une nouvelle vie, un nouveau départ, voilà tout ce dont à quoi j'aurai du aspirer si je n'avais pas encore cette foutue garce à l'intérieur de ma caboche. Non ça ne me fait pas plaisir, non je ne serai pas serein tant que je n'aurai pas réglé mes comptes avec une bonne fois pour toute, mais je me dois de me montrer patient aux risques de commettre une erreur dont je ne pourrai pas me relever. Oui, je me connais assez pour savoir que je n'hésiterai pas à botter le cul de n'importe qui tentant de me provoquer que ça soit amicalement ou non, ce n'est pas le moment surtout que je n'ai pas encore eu la chance de vider mes bourses pleines depuis maintenant cinq ans. Désolé, j'ai pas trop eu le temps pour les plaisirs solitaires en prison et si je ressens le poids de cette abstinence, elle est presque égale à la colère qui me ronge de l'intérieur.

Première objectif de la journée, trouver un toit ou pouvoir me reposer et tout un tas d'autres choses et quoi de mieux qu'un motel ? Je ne suis pas étranger à la région, je sais où il y a un motel assez calme et à l'écart pour me permettre de me vider un peu l'esprit. Je n'ai pas trop le choix d'un autre coté, j'ai assez pour une nuit...pour le moment. Il doit bien y avoir un moyen de négocier avec un foutu réceptionniste lisant des magazines pornos derrière son comptoir. Allez c'est bon, on l'a tous fait le coup du magazine porno. Un simple sac à dos sur l'épaule droite, je me tenais face au parking du motel qui était habité par quelques véhicules, mais pas assez pour me signaler que l'endroit était complet. C'est mieux que rien pour une nuit. A grandes foulées je me dirigea vers la réception où un vieil homme se trouvait, journal entre les mains.

« Bonsoir papy, ça serait pour une chambre.»

Contrairement à ce que le réceptionniste pensait en relevant le regard assez sévère vers moi, ma phrase n'avait rien d'insultant, juste une petite touche d'humour taquin pour détendre un peu l'atmosphère. Visiblement ça ne prend pas, la prochaine fois j'éviterai d'aller sur ce terrain avec lui. Me grattant nerveusement l’arrière du crane en voyant la gêne dont je suis pris, j'attendis que ce dernier ne me passe la clé d'une des chambres libres avant de payer. Le remerciant d'un léger signe de la tete, je tourna rapidement les talons pour aller à la chambre 14 du motel. Un petit tour rapide du parking avant de finir devant la porte en bois. Insérant la clé, j'ouvris la porte et découvrit une chambre assez grande dans le sens où tout était bien espacé pour ne pas faire top encombré. A ma droite se trouvait directement une petite table en-dessous de la fenêtre donnant sur le parking, derrière celle-ci une petite cuisine tandis qu'au centre se trouvait un grand lit à première vue bien plus confortable que celui de la prison, au fond une pièce étant probablement la douche et à gauche de celle-ci les toilettes surement.

« Pas de télé, va falloir que je trouve autre chose à faire.»

La télé étant en option ici également, je balança mon sac contenant quelques effets personnels sur la petite table avant d'aller me laisser tomber sur le dos sur le lit. Nom de dieu qu'il est confortable, ok c'est officiel je vais faire une bonne sieste. Pendant quelques secondes je pris le temps de fermer les yeux en espérant pouvoir trouver le sommeil, mais impossible, son visage continuait de me hanter et c'est dans un élan d'exaspération que je lâcha.

« Bordel.»

Pas la peine d'essayer j'y arriverai pas. Me levant d'un bond, je pris la direction de la salle de bain où je me passa rapidement un bon coup d'eau sur le visage tout en positionnant mes deux mains sur l'évier afin de pouvoir me fixer dans le miroir situé juste au-dessus. On va pas se mentir, la prison ça ne m'a pas réussit.


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MessageSujet: Re: The light disappears, the darkness coming [Arizona Williams]   The light disappears, the darkness coming [Arizona Williams] I_icon_minitimeDim 29 Mai - 22:17


The light disappears, the darkness coming. #CAMONA
Cameron Johnson & Arizona Williams
Au vu de ses dernières aventures, Arizona n’était pas réellement dans ses baskets, distraite au boulot, en retard, ne trouvant pas le sommeil. Elle avait atteint ce stade de culpabilité énorme qui la rongeait, elle regrettait son choix, ses actes, même si il était clair qu’elle ne pouvait pas revenir en arrière, que de se mettre dans cet état ne réglerait pas les choses, elle ne pouvait s’en empêcher, c’était sa façon à elle de se punir. Elle avait été faible, elle avait ce vide depuis tellement d’année que ce jour là ça avait été plus fort qu’elle, il avait fallut qu’elle le comble par tous les moyens, et malheureusement c’était Will qui avait été sur son chemin. Alors qu’elle était chez elle, allongée sur le dos sur son lit, les mains croisées sur son ventre elle regardait le plafond, pensive. Aujourd’hui, elle avait refusé d’aller travailler s’était fait passée pour pâle pour éviter des questions de ses collègues ou peu importe qui. Mais il fallait que ça change, il fallait qu’elle en parle, qu’elle règle tout, qu’elle joue carte sur table. Elle avait donc bondi de son lit, enfilant ses chaussures, pris une légère veste avant de prendre la direction de la prison, elle irait seule et affronterait Cameron seule, surtout qu’elle savait qu’il était sur le point de sortir de prison et ce n’était qu’une question de temps à présent après ces cinq dernières années. Elle avait tellement imaginé leurs retrouvailles, des millions de fois, et pourtant elle était loin d’imaginer ce qui allait vraiment se passer. « Bonjour je viens voir Cameron Johnson s’il vous plait ! » Avait-elle lancé en entrant dans la prison, à vrai dire, depuis tout ce temps, son visage était plus ou moins connu, étant donné que ses visites étaient régulières. La secrétaire jeta un coup d’œil à son ordinateur, haussant un sourcil « J’suis désolée madame, mais monsieur Johnson est sorti de prison ce matin ! » Elle sentit son cœur s’accélérait, ses mains devenir moites, ses jambes tremblantes, qu’est ce qu’il venait de se passer ? Cameron était sorti de prison et ne l’avait même pas averti. Une partie d’elle était heureuse de le savoir libre, de savoir qu’ils pourraient se retrouver, mais l’autre partie qui n’était autre que la raison savait pourquoi il n’avait pas prévenu. Elle savait, elle avait senti que Cameron se doutait qu’il se passait quelque chose entre elle et son frère, mais il n’était pas au bout de ses surprises. « Mais vous savez où il est ? Il est parti où ? ‘Fin je veux dire, vous laissez pas vos détenus sortir comme ça ! » Arizona voulait savoir, elle devait savoir, elle ne pouvait pas le laisser dans la nature comme ça, il avait besoin d’elle. Disons plutôt que c’était elle qui avait besoin de lui. « Désolée madame, mais à partir du moment où ils ont purgé leur peine, ils sont libre comme l’air. La seule chose que je peux vous dire, c’est que la plupart des anciens détenus, s’ils n’ont personne chez qui loger pour les prochains jours, ils finissent souvent dans un hôtel du coin. » Un hôtel du coin, cette information n’était pas du tout vague, autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Arizona sorti de la prison, remerciant la jeune femme d’un simple hochement de tête, elle ne pouvait plus ouvrir la bouche, elle était sur le point de s’écrouler, de se laisser tomber au sol et de pleurer, tout simplement car la personne qu’elle aimait surement le plus au monde avait décidé de tirer un trait sur elle. En marchant, elle se mit à réfléchir, bras croisés, savoir où Cameron aurait pu aller, un endroit calme serait l’endroit idéal pour être loin d’elle et de son frère, c’est là qu’elle eut comme un éclair de génie avant de se rendre dans un motel, un peu éloigné du centre ville. « Bonjour, est-ce qu’un jeune homme, assez charmant, grand, brun .. Vous voyez le genre quoi ! Bref, est-ce qu’il a pris une chambre, aujourd’hui ? » Le vieillard qui tenait la boutique, leva les yeux vers Arizona, à la limite de la reluquer, avant de lui indiquer « 14. » Arizona se senti à la fois soulagée, mais à la fois tremblante, il fallait qu’elle l’affronte, mais entre le dire et le faire, c’était une toute autre histoire. Elle monta difficilement les marches, comme ci chaque marche la rapprochait de l’issue fatale, elle savait qu’en ressortant du motel, ça ne serait pas avec une bonne nouvelle, car il fallait, elle se devait d’être honnête avec lui. Devant la porte, elle regardait à droite et à gauche, comme pour chercher une issue, sauf que pour le coup il n’y en avait pas. Elle frappa deux coups à la porte, prête à faire ses gros yeux, à lui remonter les bretelles. Mais quand il ouvrit la porte, elle était là, immobile, les bras croisés, il était beau, il était lui, il n’y avait plus rien qui les séparait, elle pouvait le serrer contre lui, malheureusement entre eux à présent, il y avait seulement une personne qui s’appelait Will.


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MessageSujet: Re: The light disappears, the darkness coming [Arizona Williams]   The light disappears, the darkness coming [Arizona Williams] I_icon_minitimeLun 30 Mai - 19:49


The light disappears, the darkness coming. #CAMONA
Cameron Johnson & Arizona Williams
Tout avait l'air si différent lorsque je fixai mon reflet dans le miroir au-dessus du lavabo, le regard était bien plus profond, bien plus sombre, plus colérique comme si mon âme était dans une sphère de torture. Ça n'aide pas des années d'emprisonnement au sein d'une prison où notre seul compagnie est la solitude et la réflexion. Les neurones ont prit chers, ça a fumé de toute part et ça continue malgré sa libération. Le temps est compté, il ne reste plus que quelques heures avant que je ne puisse trouver la force de pouvoir faire face à la seule personne que j'ai jamais autant aimé à ce jour. Dire que c'est une autre histoire désormais serait un peu présomptueux et c'est exactement ce qui est le plus frustrant dans ma situation. Elle devait probablement se trouver dans les bras de cette enflure de Will où à se faire chevaucher comme la dernière des chiennes en espérant que je ne sache rien, que je sois assez aveugle pour me voiler la face . Ma pauvre, elle était bien loin de la vérité si c'était ce qu'elle pensait à l'heure actuelle. Malheureusement, la chute ne sera pas tendre du tout à en juger mon caractère qui est indéniablement mauvais quand je m'y mets.

Absorbé par d'obscures songes, je n'entendis pas tout de suite qu'on venait de frapper à la porte de ma chambre, seul le dernier qui finit par titiller mon ouïe et m'alerter que le calme n'était pas une option que je pouvais envisager tout de suite. Enfin rien d'important, surement le réceptionniste qui cherchait à vouloir se venger de la petite remarque que j'ai pu faire à mon arrivée en venant me casser les pieds à vouloir me déranger. Les vieux savent se montrer casse-couilles à vrai dire. Soupirant, j'hésita un moment avant de me redresser et de me diriger d'un pas lourd vers la porte d'entrée que j'ouvris à la volée prêt à faire part d'une certaine répartie pour remballer le réceptionniste si la situation oblige. Sauf que le réceptionniste n'était plus aussi laid qu'avant, les nichons et les fesses ont poussés ainsi que la chevelure et les lèvres pulpeuses. Ok, c'était définitivement un cauchemar, SON cauchemar qui se réalisait sous ses yeux pétrifiés par ce qu'il voyait sur le pas de sa porte. Pour une visite s'en est une et autant dire qu'elle était la dernière personne qu'il pensait voir ici, tout juste alors qu'il venait de sortir de prison. Niveau idée, elle venait tout juste de remporter l'oscar de l'idée la plus mauvaise de l'année. Une insulte ? Lui claquer la porte à la gueule ? Les possibilités étaient nombreuses et pourtant il opta pour un comportement bien différent afin de noyer le poisson et de ne pas se faire submerger par son coté colérique qui serait mal venu surtout en public. La porte grande ouverte, l'espace libre au cas où elle comptait entrer à l'intérieur, je pris soin de prendre la parole d'une voix calme et posé.

« Je vais pas te mentir que je m'attendais à voir la tronche du réceptionniste. Aux dernières nouvelles le lifting met du temps.»

Une petite touche d'humour à sa sauce avant de s'écarter de l'encadrement de la porte et se diriger vers la petite cuisine sur sa droite et y prendre une bière dans le frigo, seule boisson avec de l'eau. Rapidement il décapsula la bière pour finir par s'adosser au plan de travail en bois brut tout en buvant une bonne gorgée de celle-ci.

« Une visite en prison un peu tard, heureusement que tu as toujours cette perspicacité pour réussir à savoir où une personne se trouve.»

Sauf qu'il aurait mieux valut qu'elle ne soit pas aussi perspicace. Buvant une nouvelle gorgée pour faire passer la petite frustration commençant à prendre place dans mon esprit.

« Qu'est-ce que ça fait de me voir libre après cinq ans ? Surpris ? Heureuse ? Perdue ? En tout cas je suis vraiment content de te voir sache-le.»

Sincère ? Oui et non. En réalité je jouais à un jeu cherchant à la mettre encore plus mal à l'aise intérieurement. Oui, je demeurai sadique sur le moment et j'étais assez content pour le coup. Elle ne méritait que ça sur le moment même si une partie de moi était vraiment heureux de la voir en chair et en os.

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MessageSujet: Re: The light disappears, the darkness coming [Arizona Williams]   The light disappears, the darkness coming [Arizona Williams] I_icon_minitimeDim 5 Juin - 20:47


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Elle avait frappé à la porte, elle s’attendait à ce que sa vie prenne un nouveau tournant à vrai dire, et pour le coup pas celui qu’elle avait espéré. Pour elle, quand Cameron était rentré de prison, elle avait commencé à compter les jours, et elle avait espéré plutôt lui sauter dans les bras, rattraper le temps perdu. Finalement elle s’était retrouvée face à une porte fermée, à devoir courir après la personne qu’elle avait toujours aimé, ses sentiments n’avaient pas changé, juste évolués, mais pas dans le même sens que ceux de Cameron. Elle l’aimait à la folie, elle en était certaine, mais la distance avait fait qu’elle avait été obligé de les enfouir, pour ne pas en souffrir, ce qui avait laissé de la place à Will de s’infiltrer dans sa vie, et pas de la façon dont elle l’avait imaginé. Elle avait craqué, elle le savait, mais elle ne pouvait pas effacer le passé, et elle se devait de vivre avec. Il ouvrit la porte, Arizona sentit son cœur battre de plus en plus fort, le rouge lui montait aux joues, ses jambes tremblantes, elle était sûre de ses sentiments, mais moins sure de ce qui allait se passer une fois à l’intérieur. Alors qu’elle était face à lui, tentant de garder l’équilibre, pour lui ça avait l’air d’aller, lançant une petite touche d’humour pour bien commencer. Mais elle le connaissait, elle savait qu’il avait fait ça plutôt que de l’envoyer sur les roses, après tout, ils avaient passé cinq ans ensemble, ils avaient passé des bons comme des mauvais moments, mais soudés jusqu’au bout. Elle remettait son sac sur l’épaule chaque seconde, car elle ne savait pas quoi faire de ses mains, la seule chose qu’elle aurait voulu à ce moment là, c’était de sentir son corps contre le sien, de pouvoir respirer son parfum, ce parfum qui lui avait tellement manqué. Mais il ne lui laissait guère le choix en s’éloignant de la porte, la laissant ouverte, en gros elle pouvait rentrer si elle le souhaitait ou partir. Arizona choisi l’option une, entrant dans l’appartement, refermant la porte délicatement, la main tremblante. Elle jeta un coup d’œil aux alentours, il voulait vraiment vivre reclus de tout le monde, préférant limite vivre dans un taudis que de demander de l’aide à son frère ou même à elle. « J’ai .. En fait … » Elle pointa la porte du doigt, elle tentait de s’exprimer, malheureusement aucune phrase ne voulait s’échapper de sa bouche. C’était clairement le bordel dans sa tête. C’est alors qu’il se pencha sur son ressenti, il voulait savoir ce que ça lui faisait de le voir, et il est vrai que la jolie brune n’était pas loin de s’effondrer, de fondre en larme car la culpabilité était plus forte que tout. Et même si Cameron était loin de s’imaginer ce qui s’était passé, il savait que quelque chose clochait, et il était prêt à tout pour lui faire cracher le morceau. « Je … Cameron … Enfin bien sûr que je suis contente de te voir. Surprise de voir que tu n’aies pas pris le temps d’appeler pour dire que tu sortais de prison plus tôt que prévu ! » Elle finit par croise les bras, comme pour mettre une barrière entre lui et elle. « Je pensais que je méritais plus d’attention de ta part, après tout je t’ai attendu ces cinq dernières années. » Elle savait qu’elle s’aventurait vers un terrain glissant, mais il était surement temps de crever l’abcès, car elle sentait qu’il était bien présent depuis qu’il avait posé les yeux sur elle. « Apparemment la prison ça change les gens on dirait bien ! » Elle détourna le regard comme pour le défier, comme ci cela ne la touchait pas, mais au fond, ça lui brisait littéralement le cœur.


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MessageSujet: Re: The light disappears, the darkness coming [Arizona Williams]   The light disappears, the darkness coming [Arizona Williams] I_icon_minitimeDim 5 Juin - 21:35


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Qu'on se le dise clairement, elle n'était pas vraiment la bienvenue à cet instant précis, mais je n'avais guère le choix que d'ouvrir la porte et la laisser entrer pour la simple et bonne raison que j'ai des comptes à régler. Le pire c'est qu'elle s'attendait surement à ce que je lui saute dessus et la prenne dans mes bras, sérieusement ? Elle qu'i s'est faite baiser et toucher par mon propre frère dans mon dos...répugnant. Qu'elle aille continuer son petit manège si ça lui chante, mais je n'en aurai pas fini avec elle tant qu'elle n'aura pas souffert comme j'ai souffert lors des derniers mois à cogiter sur la relation qu'elle entretenait avec Will. C'est donc tout naturellement que j'installa un sorte de petit jeu relevant du sadisme en me faisant passer pour le gars qui était content de la revoir après tout ce temps, faisant comme si rien ne s'était passé malgré la petite distance que j'installais pour éviter de l'envoyer valser au fond de la pièce. Elle m'a piétinée comme une vulgaire merde, je ne ferai que lui rendre la pareille d'un coté.

Bière dans une main, l'autre posée sur le plan de plan de travail, j'observai attentivement la réaction d'Arizona qui ne se fit d'ailleurs pas attendre au moment où elle dévoila ses faiblesses. Émue ? Oh c'est mignon, mais elle aurait du y penser avant de me faire un coup de pute. Une légère moue hésitante apparut sur mon visage.

« Je comptais t'appeler, mais ça s'est passé tellement vite que j'ai encore du mal à y croire. Cinq ans ça fait long alors t'imagines le jour où tu retrouve enfin ta liberté. Un véritable bonheur.»

N'était-il pas mieux en prison pour le coup ? Faire face à la jeune femme était beaucoup plus blessant pour moi que lorsque je me retrouvai derrière des barreaux loin d'elle. Oui je ressens encore des choses pour elle, mais au lieu que ça soit bien distinct, c'est devenue bien flou à cause de tout ça et ça me déchire de l'intérieur toute cette histoire. Sauf que je ne suis pas du genre à montrer ce que je ressens et c'est bien là le problème étant donné que ça fait de moi une bombe à retardement. Son attitude presque désinvolte était à peine ridicule vu que je la connaissais assez pour savoir qu'elle était mal. Elle peut faire ce qu'elle veut pour cacher son ressentit, mais pour moi elle est transparente. Sa dernière remarque me fit d'ailleurs détourner le regard d'elle alors qu'un très léger et discret rictus jaune s'extirpa d'entre mes lèvres.

« Ça dépend de quel coté tu te places.»

Qui avait le plus changé entre nous franchement ? Moi qui est en colère après sa trahison ou elle qui s'est mit à me planter un couteau dans le dos en couchant avec mon frère alors que nous n'avons pas mit fin à notre relation ? Elle m'a mentit et ce pendant de longs mois alors que j'ai toujours été clean avec elle de mon coté. BORDEL DE MERDE !!! Le regard rivé sur ma bière, ma main droite se resserrant fortement autour de cette dernière, je repris la parole d'un ton plus sérieux et sec.

« Quelle est la raison pour laquelle tu es venue ?»

Autant se montrer direct, elle devait avoir l'habitude avec moi malgré que je sois un peu plus dur dans mes paroles depuis...aujourd'hui. A moins qu'elle n'ait perdue l'habitude en côtoyant mon cher frère.


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